
Hume l'odeur de nos peaux qui s'effleurent, goute à ces caresses
Qui te font tressaillir, frémir. Ma bouche, à la fois douce et fière
Glisse sur ton visage, ton cou et tes épaules avec avidité et tendresse.
Chaque partie de mon corps est un savant instrument de torture
Pour que ce moment d'intimité te laisse pantelant de désir,
Mes mains, mes seins, mes hanches veulent que cet instant perdure,
Et sous le poids de ce délicieux échange, je veux t'entendre gémir.
Les battements de mon c½ur résonnent dans tout mon corps enfiévré,
Un sang chaud vagabonde de mes veines à ta peau, mon souffle saccadé,
Lourd d'envie, se fait de plus en plus pressant. Je t'ai conquis, asservi,
Dompté et je ne demande pas mieux que d'être à mon tour vaincue ainsi.
Le jeu du contrôle m'échappe désormais et entre tes bras qui me serrent,
Mon corps se tend, se fait liane, s'étire pour s'offrir, déraisonnable,
Impudique. Tu sais, devines, pressens et souris à mon appel de ta chair,
Faisant durer ces étreintes, me poussant jusqu'à l'intolérable.
Je cède, tu obéis. Je t'appartiens, tu me gardes. Nous ne faisons qu'un.
Au jeu de l'amour, il n'y a pas de vainqueur ou de vaincu,
Pas de mots, pas de vers pour raconter ce qui doit rester tu,
Aucun poème, aucune chanson, juste notre amour pour refrain.